STEPHANE GHILARDI
   (auteur-compositeur)

...Devant le seuil de marbre,

mon corps a froid.

Ici il n’y a aucun bruit, aucun arbre.

Je ne me souviens pas de cet endroit.

Je suis seul perdu loin de chez moi…

 

Les heures, les minutes passent,

mais rien ne vient.

Pas un visage connu, aucun lien.

Je pensais voir enfin ses nouveaux chemins,

Ce que les livres peignent si bien…

 

J’ai cru aux livres, j’ai cru aux versets,

Mais peut être que…Peut être que… 

 

Peut être ai-je été plus que mauvais,

Et quel homme n’a jamais péché ?

Si vous me punissez ainsi pour ça,

Laissez-moi voir les miens ! Une dernière fois…

 

La faim, la soif, les envies ici, n’existent pas.

Juste un vent glacial qui coupe mes doigts.

Alors j’avance pour ne pas finir ici,

Où aller quand tout n’est qu’obscurité…

 

Plus de guide…Se repentir ne sert à rien,

Mais peut être que…Peut être que…

 

Peut être ai-je été plus que mauvais,

Et quel homme n’a jamais péché ?

Si vous me punissez ainsi pour ça,

Laissez-moi voir les miens ! Une dernière fois…

 

J’ai marché toute la nuit, une éternité.

Pour toujours revenir devant le seuil marbré.

Personne n’est venu, me prendre, me juger.

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Après la mort pas de paradis caché,

Après la mort, aucun enfer redouté,

Après la mort, juste…l’obscurité. 

  

(Aurélie Ollivier/ Stéphane Ghilardi)

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