STEPHANE GHILARDI
   (auteur-compositeur)

 Chaque jour durant des heures,

J’attends sur mon quai de gare,

Ce train de tous les bonheurs,

Celui qui ne vient qu’une fois sur trois.

 

Dans un silence universel,

Reine du désert et du froid,

Je guette au loin une étincelle,

Ce train qui te mènerait à moi…

 

Si parfois, je brûlerais mon or,

Pour que tu descendes du wagon,

Mon inconnu, ma déraison !

Si parfois, je rêve encore,

D’un simple allé sans retour,

D’un simple allé pour toujours !

 

Si certains ont oublié,

Ce terminus abandonné,

Par usure ou fatalité,

Je sais qu’un beau jour j’y verrai…

 

Un jeune homme aux traits abstraits,

Ne portant aucun bagage,

Et dans sa main un vieux billet,

Et la force de son âge…

 

Si parfois, je brûlerais mon or,

Pour que tu descendes du wagon,

L’âme nue et sans raison !

 

Si parfois, j’aimerais que ton corps

Ne fasse qu’un au petit jour,

ne fasse rien d’autre que l’a (mour)………

​

Encore une fois personne n’est venu,

Mon quai de gare est resté vide,

Je n’abandonne pas, je continue,

Ce combat qui me donne des rides….

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(Aurélie Ollivier/Stéphane Ghilardi)

 

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